Un barrage permet de stocker de l’énergie, à l’échelle de la saison et de l’année.
Le stockage d’énergie n’est pas un problème de technologie mais de grandeur : vrai !
Le stockage de l’électricité existe depuis très longtemps ; la pile a été inventée par le physicien italien VOLTA au 18ème siècle ; il s’agit bien d’électricité en stock dans un conteneur non réversible (quand elle est vide, on la jette !) ; l’accumulateur est un élément de stockage de l’électricité qui combine la réversibilité des 2 cycles charge et décharge (stockage et déstockage de l’énergie).
En matière de stockage d’énergie, ce que nous propose la nature (fleuves, lacs, courant marins…) reste bien au-dessus des capacités des technologies de stockage inventées par l’homme. Le rayonnement solaire sur terre représente 127 millions de tranche nucléaire de 1300 mégawatts, et c’est une infime partie du rayonnement total du soleil dans l’univers.
Volume et densité d’énergie stockée
Les solutions de stockage avant transformation (hydrogène, nucléaire…) sont déjà performantes mais très complexes et couteuses à mettre en œuvre, notamment à l’échelle des petites et moyennes puissances. Il faut considérer aussi les problèmes de sécurité ; plus le stockage est important plus le risque de catastrophe s’accroit ; la concentration d’énergie dans un endroit restreint peut vite devenir un risque non maitrisé.
Pour être en ligne avec nos besoins (toujours grandissants) en énergie, il nous faudra trouver des matériaux capables de stocker de l’électricité directement exploitable par nos appareils de consommation dans des volumes de plus en plus réduits et bon marché ; aujourd’hui, les meilleures batterie lithium-ions sont capables de stocker 0,2 kilowattheure par kilogramme de batterie, (500 kg pour une voiture de 100 kWh).
La plus grosse batterie du monde a été fournie en 2019 par TESLA en Australie, avec une capacité de 129 mégawattheures (environ 700 tonnes de batteries), et installée en stationnaire pour réguler le réseau d’un distributeur local d’électricité.
Nous estimons chez TEAMsun qu’Il faudrait un rapport de 10 sur la densité d’énergie stockée par kilogramme de batterie et un prix kilowattheure stocké 10 fois moins cher pour pouvoir proposer des installations photovoltaïques en autoconsommation, associées à une capacité de stockage suffisamment intéressante pour les consommateurs. Les petites installations (principalement résidentielles) peuvent déjà être étudiées pour ceux qui ont particulièrement développer leur fibre verte.
A très vite pour d’autres révélations sur le solaire photovoltaïque en France.
Auteur : La communauté TEAMsun